Le concert du 5 mai 2000

Une grande réussite

L'avant-dernière soirée du Festival International "Les Nuits Pianistiques d‘Aix-en-Provence" offrit à un public très nombreux le plaisir de découvrir le magnifique Orchestre Symphonique de Baden-Baden sous la direction de Laurent Petilgirard.

L'incontournable Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur du divin Mozart débuta ce concert. Cette oeuvre, probablement la plus célèbre du répertoire, permit d'aprécier le jeu raffiné du clarinettiste slovène Darko Brelk.

Puis. le jeune pianiste italien Sandre de Palma lui succéda dans le Premier Concerto pour piano et orchestre en ut majeur de Beethoven. Cette oeuvre dont le style trahit l'influence de Mozart fut remarquablememt interprété par ce napolitain. Son jeu témoigne d'une grande personnalité. Face à une nouvelle génération de pianistes brillants, mais souvent sans âme, Sandre de Palma est un nom à retenir absolument Il est sans aucun doute l’une des révélations de ce festival. Le public connaisseur ne s‘y est pas trompé en lui réservant une belle ovation.

La célèbre ouverture "Les Hébrides" de Félix Mendelssojn donna à Laurent Petitgirad l‘opportunité de révéler les qualités de cet orchestre de Baden-Baden. Sa direction aérée de cette page romantique souligna le jeu de chaque pupitre de l‘orchestre. Lament Petitgirard sur être tout au long de la soirée en parfaite osmose avec les solistes.

Le Concerto pour et orchestre de Grieg rarement programmé en concert, fut l’occasion de retrouver la pianiste norvégienne ancienne élève d’Edson Elias. Ce concerto d'un lyrisme total est à la naissance d‘un style pianistique nouveau qui influencera par la suite des compositeurs tels que Tchaïkovshy, Schmwenhu ou Sgambatî. .. Anne Kaasa rendit parfaitement toutes beautés de cette partition grace à une lechnique sans faille doublée d’une grande musicalité. De véritables instants de bonheur! Sa prestation ftu chaleureusement cueillie par le public. Ce festival est vraiment devenu l’un des temps forts de la vie musicale internationale. On en redemande…

Serge Alexandra

La Marseillaise, (France), May 2000